Résidence de 150 logements
AULNAY-SOUS-BOIS 2024
ADOMA
- Concours
- Habitat
Lieu
Aulnay-sous-Bois (93)
Boulevard Kennedy
Programme
Résidence sociale autonome
150 logements
Maître d'ouvrage
ADOMA
Calendrier
Concours 2024
Equipe de maîtrise d'oeuvre
Mandataire :
SPIE BATIGNOLLES OUTAREX
Architecte :
VALERO GADAN ARCHITECTES
Architecte associé :
KAY WOO ARCHITECTE
Paysagiste : PAYET
BET TCE : EPDC
Economiste : MEBI
BET HQE : IETI
Acousticien : ALTERNATIVE
Désamiantage : LMPR
Surface totale
4 200 m² SDP
Montant des travaux
9.5 M€ HT
Labels
RE 2020 (seuil 2025)
Perspectiviste
Valero Gadan Architectes
Le projet se situe boulevard Kennedy à Aulnay-sous-Bois avec un mélange de différentes typologies : immeubles d’habitation collectifs, ensembles industriels en limite de parcelle, bâtiments commerciaux et tertiaires ainsi que plusieurs groupes scolaires à proximité. La parcelle est délimitée par le boulevard Kennedy et le rond-point avec un immeuble foyer ADOMA en forme de tripode qui sera occupé pendant le chantier du nouveau foyer et démoli après la livraison de la nouvelle résidence.
La parcelle est concernée par la présence de 2 lignes électriques très haute tension, ainsi l’implantation du projet respecte la contrainte réglementaire d’un retrait de 30 m relativement à ces lignes haute tension.
La parcelle fera l’objet d’une division parcellaire et accueillera dans le futur un autre projet de résidence porté par ADOMA côté nord.
Le nouveau foyer dialogue avec les bâtiments qui l’entourent, respectant les caractéristiques propres de ce quartier selon son implantation en cœur d’îlot avec une architecture sobre et lisible, s’insérant harmonieusement dans le tissu urbain existant. Cette sobriété met en valeur le jeu des volumétries. Le projet adopte une forme en U par son socle à RDC et s’affine à R+4 avec un retrait en attique.
L’implantation en retrait de 30 m par apport à la limite de parcelle permet l’aménagement d’une allée minérale et d’une zone végétalisée, créant ainsi une agréable séquence d’entrée à la résidence.
Le bâtiment garde l’alignement sur rue en retrait de 30 m pour deux façades principales, la troisième façade se positionne en limite latérale de parcelle. La quatrième façade est en retrait de plus de 8 m par rapport au foyer existant. Les autres façades s’ouvrent vers le jardin au cœur d’îlot.
L’espace devant le bâtiment est en partie utilisé pour le stationnement (20 véhicules), pour un jardin paysagé de pleine terre et des espaces paysagers minéralisés.
Le principe de façade est une carte perforée comme celles d’un orgue de barbarie.
Le rythme des percements joue du rythme des fenêtres induit par la densité du programme.
Avec les modules de tamponnements colorés, la façade s’anime et vient trancher sa linéarité et bénéficie d’une écriture simple et dynamique.
Les deux matériaux choisis, le brique de parement mince claire teinte beige et la peinture métallisée marron foncé, participent aussi à cette écriture de variation d’échelle.
L’accès a été pensé comme un prolongement de la rue. Les façades se retournent vers le jardin en cœur d’îlot.
Toutes les terrasses sont végétalisées et inaccessibles avec des garde-corps d’1 m fixés sur acrotères.
Le projet prévoit une surface généreuse d’espaces verts de pleine terre, permettant ainsi un aménagement paysager riche et qualitatif aussi bien pour les résidents que pour le refuge de la biodiversité. Celui-ci s’inscrit dans la continuité des espaces publics environnants. Il met à l’honneur les espèces indigènes, dans une gestion écologique des espaces verts. En fonction des usages et des enjeux de co-visibilité, les limites entre espaces privés, espaces communs et espaces publics sont suggérées grâce à la végétation, parfois couplée des jeux de niveau ou de clôtures. Ainsi, le projet prévoit un traitement différencié des interfaces intérieur/extérieur : un paysage ouvert avec une mise en scène plus travaillée et inscrite dans la trame végétale urbaine du côté du boulevard Kennedy, et un paysage plus intime pour les résidents et propice au refuge de la biodiversité en cœur d’îlot.