163 logements et crèche

Le travail sur la volumétrie, l’organisation et l’implantation des bâtiments est indissociable de celui sur les typologies. Nous avons souhaité des volumes simples qui apportent une qualité d’espaces extérieurs et intérieurs par une mise en rythme et la création de séquences qui traitent le linéaire des façades et le rapport qu’entretient la résidence avec l’espace public marqué par la présence d’un réseau d’espaces publics à l’usage des piétons : la coulée verte au sud, le square à l’ouest, la rue des Aubépines au nord et les nouveaux axes « circulés » à l’ouest et à l’est (voie des coquelicots).

Nous avons par ailleurs respecté la notion d’îlot ouvert et paysager afin de créer une continuité verte entre le domaine public et le domaine privé. Le cœur de la résidence est traité en conséquence comme un jardin à l’agrément visuel de tous. La disposition des volumes bâtis participe à la création de percées visuelles permettant de ménager des vues lointaines au travers de l’îlot.

Notre volonté est d’assurer l’intégration de la résidence au contexte très particulier du secteur en mutation. Ainsi, la résidence est constituée d’un ensemble de volumes compacts dont la disposition sur la parcelle contribue à la perméabilité et à la légèreté recherchée tout en offrant des vues transversales et une densité maîtrisée à l’îlot.

Cinq bâtiments de logements sont implantés dans le respect des règles d’urbanisme mais aussi des orientations et du contexte urbain existant et à venir (Coulée verte, Square, voies circulées…). Ils forment des plots dont l’implantation est étudiée pour permettre la préservation du plus grand nombre d’arbres.

La question des vis-à-vis entre bâtiments sur le terrain et face au bâtiment de la rue des Aubépines, le traitement de la pointe sud en lisière de l’espace boisé classé, la gestion des accès à la résidence, aux différents halls, à l’équipement de petite enfance sont aussi des éléments qui contribuent à l’implantation et à l’organisation de l’ensemble construit.

Les toitures terrasses visibles depuis les bâtiments voisins sont végétalisées.

Le socle qui traite le rapport direct avec le sol, permet d’asseoir l’ouvrage. Ce soubassement est un élément remarquable du projet. Véritable ligne de flottaison qui s’articule avec les rues ou les cheminements de liaison, il contient les différents accès clairement identifiables et intègre toutes les contraintes en pied de bâtiment. La façade de l’EMPE comme celles des locaux servants (vélos, halls, OM, etc…) participent à la composition de ce registre bas.

Les volumes qui se détachent au-dessus du socle sont aussi le lieu des balcons et terrasses. Ces espaces extérieurs sont la continuité du logement et participent pleinement à la composition et au travail sur la volumétrie. Il faut s’adapter à l’échelle de la rue, de l’allée et du jardin intérieur avec à chaque fois une réponse adaptée au contexte, tel est le rôle de cet aménagement. L’organisation du projet nous permet d’envisager, grâce à cette volumétrie fragmentée, des loggias intégrées à la trame des façades comme de véritables pièces à l’ouest à l’est et au sud.