70 logements

Le bâtiment se développe avec un ensemble de volumes compacts, associés, formant une construction urbaine fragmentée qui contribue à la perméabilité et à la légèreté recherchée pour cet édifice.
 
La hauteur variable du bâti au dessus du socle et la diversité des volumes, permettent de dégager des vues, véritables transparences à l’échelle du quartier. Le bâtiment ne se comporte plus comme un écran mais offre des «percées» au dessus du soubassement.

Le socle qui traite le rapport direct avec la rue ou les jardins aménagés, permet d’asseoir l’ouvrage. Il contient les différents accès clairement identifiables et intègre toute les contraintes en pied de bâtiment.
Ce soubassement est un élément remarquable du projet, lieu des accès et véritable ligne de flottaison. Il prend toute sa signification et son sens dans la mesure où les logements en étages sont différenciés par le traitement des façades, créant ainsi un mouvement plus ou moins rapide, une variation musicale.

En superstructure, la fragmentation va offrir cette perméabilité et cette porosité qui vont animer et éclairer les lieux de vie. Le traitement aléatoire des percements et des remplissages sur les façades participe d’un second niveau de lecture musical, d’une échelle plus réduite, où le jeu des pleins et des vides, la disposition aléatoire des occultations participent aux rythmes de la façade et à la volonté de rompre la monumentalité et le linéaire du bâtiment.